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Les delires de Babeth

20 mai 2014

C'est fou ce que je suis régulière depuis deux ans

Hello, bonjour.

Ca fait combien? Un an, depuis la dernière fois que je vous ai écrit. Et deux ans depuis que j'ai écris que j'avais mangé une pomme et que j'étais tombée sur le D.

Depuis, je l'ai vu pour de vrai. Oui, oui, Darren Criss était là, à trois pas de moi. Que vous dire, il est beau, il est charmant, il est sympathique, il est adorable, il est drôle, il est intelligent... Je m'égare. 

Parce que quoi de vraiment neuf depuis tout ce temps? J'ai rompu avec Paul (celui qui emploie, qu'il dit, pour ceux qui atterrissent ici pour la première fois). J'aimerais bien dire que c'est définitif, mais en fait, c'est juste pour trois mois. Mais c'est mieux que rien. J'ai bon espoir d'un jour enfin lui dire bye bye pour de bon.

Bon, allez, on se dit à bientôt? Je vais essayer de trouver rapidement un vrai sujet pour un nouvel article. Si quelqu'un a quelque chose à me souffler à l'oreille, c'est le moment.

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6 juin 2013

Ca faisait longtemps tiens

Ah mais dis donc, ça fait super longtemps qu'on s'est pas vus toi et moi. 

Un an quoi. Presque.

Bon, ben commençons par le début. Ca va bien toi? Quoi de neuf dans ta vie?

Moi? Bon, je vais tenter de te faire un résumé rapide.

Je vois toujours Paul régulièrement. Enfin, régulièrement... Quand il me convoque quoi. Ce qui est arrivé deux fois depuis mon dernier billet ici. Ben oui, il est pas très constant Paul. En général, il te convoque un peu plus juste quand les médias annoncent que le chômage a fait un nouveau bond. Il te titille un peu, te menace de radiation si jamais tu vas pas à un atelier supra productif pour refaire ton CV, parce que si tu trouves pas de travail, ça doit être que ton CV ne va pas. Tu l'as pas changé depuis la dernière fois qu'ils te l'ont fait refaire, mais non, il ne va pas, allez savoir pourquoi. Ou il trouve d'autres raisons de peut-être te radier. T'as toujours pas de boulot, ça, ça change pas mais lui, il t'as plus dans ses listes, donc ça fait bien. Ca fait genre le gouvernement et les gens qui travaillent chez Paul, ils ont tout bien fait pour que le chômage baisse, youhou, tout va bien, c'est la fête pour tout le monde. Après, si tu fais tout comme il faut, la plupart du temps, il te fiche la paix. Heu, t'aider vraiment à trouver du travail, il y a pensé une fois mais en réfléchissant, ça lui aurait fait trop de travail, il préfère brasser de l'air.

C'est pas que je crache dans la soupe et que je met tout le monde dans le même panier, je suis déjà tombée sur des conseillers qui semblaient vraiment faire leur boulot... C'est juste qu'en général, ceux-là, je les vois une fois et un petit tour et puis s'en va. Le reste du temps, ben le monsieur ou la dame remplit ses petites cases, tant pis si ça correspond ni aux études que tu as faites, ni à ce que tu aimerais faire, et pas vraiment des masses avec ce que tu as déjà fait. Il te sors deux trois annonces auxquelles tu avais déjà envoyé un CV (merci monsieur), t'inscris à deux ou trois ateliers histoire de faire genre 'j'ai fait quelque chose pour toi' et au revoir, à la prochaine fois. Ah oui, et n'oublions pas que t'inscrire à un atelier pour le surlendemain sans te demander si ça fait pas court pour t'organiser (moi ça va, mais celles qui ont des enfants qui doivent trouver une baby sitter en deux jours, bien joué), atelier d'une journée entière, soit dit en passant et qui finalement est annulé... le jour de l'atelier, quand tu arrives le matin. Ben c'est normal, tout va bien. Comme de te faire poireauter au premier rendez-vous de la journée où tu es arrivé à l'heure parce que quand même, faut bien prendre le temps de boire son petit café en papotant avec les collègues et en te regardant bien pendant à peu près toute la conversation en faisant mine de pas te calculer, bon, ben ça aussi c'est normal... Par contre, le jour où tu es pris dans les bouchons et que tu arrive en retard à ton rendez-vous, tu n'as même pas le temps d'avoir ouvert la bouche que tu te fais déjà engueuler pour ton retard.

Sinon, quoi d'autre? J'ai fait un cauchemard récurrent où une sorte de vieille blonde azymutée faisait habiller tout le monde en rose et bleu pour aller faire des manifestations parce qu'elle avait peur que donner plus de droits à ses voisins allait lui en enlever à elle (des droits).

Vous dites? C'était pas un cauchemard? C'était la réalité? D'accord, au temps pour moi. Ca ressemblait quand même vachement bien à un cauchemard quand même. Sauf la fois où elle a essayé d'exposer son point de vue à un média anglophone. Là, ça ressemblait plus à une mauvaise comédie tellement elle s'enfonçait bien en trouvant pas un seul mot pour s'expliquer. Oui ma grande, quand on sait pas parler anglais du tout, le mieux, c'est quand même de pas essayer dans ce genre de conditions. Et le pire, c'est qu'elle et ses disciples ont pas compris qu'une fois que la loi est votée, certifiée conforme à la constitution et tout, c'est plus trop la peine de continuer à manifester en fait.

Oui, parce qu'elle est passée cette loi. Malgré les manifestations aux slogans discutables ('un papa, une maman, on ment pas aux enfants' on en reparle une autre fois d'accord? Vais sûrement pas me faire que des copains sur ce coup là moi) et les menaces de mort (ça, c'est de l'argument 'j'ai tellement raison que si tu dis le contraire, je te tue, même à la maternelle j'ai connu des mômes qui avaient plus de répondant que ça), elle a été votée.

J'ai donc pleuré le 23 avril devant ma télé quand Claude Bartolone a annoncé le résultat du vote de l'assemblée nationale et que j'ai réalisé que j'étais en train de vivre une part d'histoire. J'ai repleuré un peu en mai quand le conseil constitutionnel a confirmé qu'il n'avait rien à redire. Et j'ai versé ma larme le 29 mai devant le mariage de Vincent et Bruno.

Parce que, encore une fois, c'est historique. Mais surtout parce que c'est de l'amour. Parce que j'ai vu tellement d'émotion dans leurs yeux. Et parce que je ne me suis pas sentie trop voyeuse, vu qu'il n'y a eu que la cérémonie à la mairie qui ai été filmée, ensuite, ils sont allés fêter ça avec sa famille, leurs familles... LEUR famille. Oui, oui, si je dois choisir un moment préféré de la cérémonie, c'est celui là, quand Vincent, dans son discours a dit "je remercie ma famille", s'est repris en disant "nos familles" et Bruno l'a coupé pour dire "NOTRE famille" parce que yes, maintenant, ils sont une famille.

Sinon? Ben sinon, c'est la guerre ouverte. Une guerre de malade qui tient twitter et facebook en halène depuis des mois. Quelle guerre? Et bien, celle qui oppose les CrissColfer shipper à ceux, à peine plus mesurés qui shippent Miarren et Chill.

Tu ne sais pas du tout de quoi je parle? Tu ne connais pas ta chance crois moi. Fais comme moi, contente toi d'être fan de Chris Colfer et de Darren Criss en respectant leur choix de ne pas étaler leur vie privée. Oui, parce que savoir avec qui ils couchent, c'est pas notre problème. Tant qu'ils font bien leur boulot. Qui, je le rappelle, consiste en jouer des personnages qui ont été écrits pour eux. 

Ceci était censé être une transition à peu près subtile pour parler de ça.

Tu vois pas le rapport? Je t'aide. En ouverture du festival, grande projection en avant-première de Struck, premier film écrit pas Chris Colfer (me lancez pas sur ce gamin, je veux même plus entendre tout ce qu'il a déjà fait à tout juste 23 ans, je me sens toute petite.). Séance en présence de Chris himself et de Roberto Aguire, un des acteurs du fil, qui répondront aux questions des spectateurs après la séance. Si tu n'as pas pu avoir de place (sold out en 12 minutes), deuxième chance, ils font une autre avant première le 13 juin, hors festival, places en vente à partir de lundi 10 à 20h sur le site d'UGC.

Et en cloture du festival, Imogene, film avec en tête d'affiche la sublime Kristen Wiig et pour la première fois au cinéma, Darren Criss donc. Et comme le Champs-Elysées film festival et Eurozoom (qui distribue les deux films en France) ils assurent à mort, Kristen et Darren viennent aussi pour répondre aux questions du public à l'issue de la séance. Si tu n'as pas de place, c'est pas trop la peine de chercher, ça s'est vendu encore plus vite que Struck cette affaire là. Mais bon, Eurozoom, ils sont pas du genre à faire les choses à moitié, deuxième séance le 19 juin et les billets sont mis en vente, pile en même temps que ceux de la deuxième séance pour Struck.

Donc, conclusion, si tu n'as pas encore tes tickets pour l'ouverture/cloture, c'est mort, c'est trop tard. Par contre, pour le reste de la programmation du festival, tu es encore dans les temps et crois moi, ça vaut le coup. Des avants-premières françaises et américaines, en présence des équipes des films la plupart du temps, des rediffusions de films cultes, une bonne programmation jeune public, des sélections de courts-métrages par des étudiants des meilleures écoles de cinéma de France et d'Amérique... Vas faire un tour sur leur site, tu verras. 

Viens faire un tour, on se croisera peut-être. Je porterai un tee-shirt aux couleurs du festival. On sera une trentaine à porter le même et à vous aider si vous êtes perdus.

27 juillet 2012

J'ai mangé une pomme

Comme l'ado attardée que je suis, j'ai tourné la queue en récitant l'alphabet. Je suis tombée sur le D. J'ai même pas fait exprès, juré.

Moi je voulais tomber sur le G de toute façon.

18 mai 2012

Quand Paul s'occupe de ma vie sociale

Or donc, depuis bientôt quatre mois maintenant, je suis chômeuse. Ne vivant pas d'amour et d'eau fraîche, je me suis inscrite à Pôle Emploi, histoire d'essayer de grapiller quelque maigre allocation gagnée sur le dos des honnêtes travailleurs que vous êtes. Ne me remerciez pas, je prends déjà assez de plaisir à être une profiteuse.

Alors, pour ceux qui n'auraient jamais eu la chance de passer un jour par le monde merveilleux du chômage, je vais faire un rapide résumé de ce que c'est. Pour commencer, tu t'inscrit sur Internet, histoire d'éviter le déplacement (t'iquiète, t'auras tout loisirs de faire pleins d'aller retour jusqu'à l'agence pour l'emploi par la suite). Tu reçois alors un dossier à remplir. Tu le reçois en triple exemplaire, normal, c'est juste pour vérifier si tu remplis pas au pif, à la fin, ils en voudront qu'un. Et par la même occasion, tu reçois aussi une convocation pour rencontrer pour la première fois ton conseiller perso. Là, tu vas faire le point sur ta situation... Et ton conseiller va tenter coûte que coûte de se débarasser de toi. Son but, non affiché mais pourtant très clair, est d'éviter de te revoir pendant un nombre de mois aussi élevé que possible. Tous les moyens sont bons : te rediriger vers la mission locale (dès que t'as moins de 28 ans, pas de réflexion, t'es bon pour la mission), te renvoyer vers une formation (t'avais jamais rêvé de te mettre au Mandarin? Ben c'est l'occasion, justement y a une formation là), te faire faire un bilan de compétences (ou tout autre prestation du même genre qui est bien sur sous traitée) ou encore te proposer une annonce de travail "raisonnable" (à deux heures de chez toi, un boulot de balayeur alors que t'as un doctorat en physique quantique, c'est "raisonnable"). Il y a bien un autre moyen qui pourrait te renvoyer loin de lui : t'envoyer à un entretien d'embauche pour LE job qui te conviendrait. Mais ça, on ne l'a encore jamais vu. Enfin, moi, je ne l'ai jamais vu, mais je suis prête à écouter les éventuels témoignages des petits veinards à qui c'est arrivé.

Je n'échappe pas à la règle, je me suis fait éjecter du parcours. Désormais trop vieille pour la mission locale, déjà un poil trop qualifiée pour me voir proposer une formation, je me suis donc vue prescrire (oui, le conseiller Pôle Emploi, il se prend un peu pour un médecin, c'est normal) une prestation qu'elle est formidable, que ça s'appelle Cap Projet Professionnelle. On soigne la formule chez Paul.

Alors quoi t'est-ce que c'est que cette histoire là? Déjà, c'est l'assurance pour ton conseiller de ne pas devoir te convoquer avant trois mois. S'il a un peu de bol, entre temps, tu te seras trouvé tout seul comme un grand un nouveau travail et le tour est joué.

En attendant, de ton côté, te voilà à remplir ton agenda jusqu'à l'été avec des rendez-vous hebdomadaire avec ton nouvel ami : le consultant de ta nouvelle prestation. Tu vas pouvoir répondre à ceux qui voudraient t'occuper sous prétexte que tu es au chômage et que donc tu as le temps : "j'peux pas j'ai piscine ponney Cap Projet Professionnel" et t'avoueras que ça claque un max!

Pendant trois mois, une semaine sur deux, tu passes une journée entière avec ta nouvelle bande, tous tes nouveaux copains les chômeurs. C'est un peu comme la Star Ac, sauf que personne chante. Et que c'est pas Nikkos qui présente. Et que personne se fait éliminer. Enfin, sauf les trois qu'on ne reverra jamais passé la première réunion. Qui a trouvé un CDD de 15 jours chez Mac Do, qui a râté son bus et décidé que c'était la bonne occasion de se carapater, qui a préféré retourner dans son pays, là où son diplôme niveau bac +10 vaut quelque chose... On ne saura jamais les raisons de leur départ, mais ils ont préféré ne pas donner suite à la proposition.

Pour les autres, c'est le début d'un long combat. Des heures à passer au crible nos CV, à contempler nos expériences passées, à en extraire nos compétences, nos atouts, nos lacunes.... Des heures, des heures et des heures. Remonter le temps depuis la maternelle parce qu'on sait jamais. Limite, on se croirait chez le psy. Et rapidement, on commence à se demander quand est-ce qu'on va finir par passer aux choses sérieuses, parce que là, ça va bien de se triturer le neurone à rendre nos défauts acceptables, mais on voudrait bien commencer à se demander ce que c'est que le boulot qu'on doit se mettre à chercher à la fin. Si possible, sans refaire une formation.

Comment ça, j'en demande trop? Mais non, c'est pas ça, c'est juste que je suis trop pressée de revoir ma conseillère Pôle Emploi perso trop choupi!

15 avril 2012

Décroches des présidentielles

A une semaine du premier tour, tu ne sais encore pas quoi faire? Tu ne sais toujours pas quel bulletin glisser dans l'urne le jour J? Tu passes tes journées à regarder les clips de campagne des candidats à la recherche de l'information qui te ferait basculer pour l'un ou l'autre?

Donc, tu es comme moi. Manque de bol, le candidat sur lequel j'avais arrêté mon choix bien avant le début des réjouissance a été fauché en pleine gloire puisqu'il n'a pas obtenu ses 500 signatures fatidiques (ou elle, satané grammaire qui met l'homme au premier plan!). Faut tout reprendre à zéro et remettre les radars en route.

Allez, viens, je t'embarque, on va oublier tout ça en allant au théâtre. Ca se passe au théâtre Clavel à Paris (ah oui, pardon aux provinciaux, ça y est, je suis perdue pour la cause, je suis devenue une vraie parisienne). Ca ne paye pas de mine, sans l'aide du GPS qui te dis "vous-êtes-zarrivé", tu pourrais passer devant sans même t'être rendu compte que là, y a un théâtre. Et ça tombe bien, moi, c'est comme ça que je les préfère les théâtres. Petites salles, placement libre, le nez sur les comédiens, avoir presque l'impression que c'est toi qu'ils regardent quand ils pointent dans ta direction, j'adore. Je suis une grande folle, je fais toujours en sorte d'arriver super en avance pour être sure d'avoir ma place préférée : premier rang, centrée au maximum.

Et hier soir, je ne me suis pas râtée quand je suis allée voir En ballotage. Même si j'ai eu un peu peur en voyant un requin en mini jupe me passer devant dans la file d'attente sans vergogne, mais chance, elle a préféré le deuxième rang.

En ballotage, c'est quoi? tu vas me demander. Et tu auras raison! Ben En ballotage, c'est ça :

A seulement 23 ans, Édouard Couret a tout pour réussir : Il est jeune, il est beau, il est sur le point de se marier et surtout, il est à l'aube d'une incroyable carrière politique. Poussé par son père, ancien ministre conservateur frappé d'inéligibilité, Édouard deviendra peut-être le plus jeune député de l'Histoire.

Seul problème, depuis trois ans, Édouard vit dans le secret une histoire d'amour avec Georges, un homme qui ne supporte plus cette situation et qui va le mettre au pied du mur...

En cette période hautement politique, cette pièce touche, sous un angle politique sans l'être, à la question de l'homosexualité et de la place qui lui est faite dans la société actuelle. Sans cliché inutile, sans être larmoyant, sans vulgarité.

Bref, je vous le conseille vivement. Une bonne façon de passer un bon week-end en fin de compte.

C'est au théâtre Clavel dans le 19ième, les jeudis, vendredis et samedis à 19h30. Et c'est prolongé jusqu'au 2 juin.

Ah mais alors personne t'avais prévenu que je suis une pro du teasing? C'est normal, c'est parce que je le suis pas. A moins d'être une femme hétérosexuelle ou un homme homosexuel quoi.

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4 avril 2012

J'ai du retard

Pas grand chose, moins d'une semaine.

Parce que sinon, c'est plus du retard, c'est avoir râté un épisode.

Oui, parce que là, j'ai du retard dans mes visionnages de Plus Belle La Vie. Qu'est-ce que tu croyais?

Et comme mon lecteur enregistreur de DVD m'a lachée il y a deux semaines, il est en réparation, donc je n'ai pas d'autre choix que de visionner les épisodes sur le replay sur Internet.

Ca rame ce truc là comme c'est pas permis. Du coup, je maintiens mon retard. Pas moyen de rattrapper ce fichu retard histoire de visionner en direct sur ma Martine préférée l'épisode du seul soir où je suis chez moi.

Ben oui, tu sais ce que c'est, un malheur n'arrivant jamais seul, je suis assez peu chez moi le soir en ce moment. Entre mes cours de théâtre et mon deuxième travail, qui est devenu mon unique travail depuis que le contrat de mon premier travail est terminé.

Faut faire quelque chose là. Surtout que même pour regarder Clem, je suis réduite au replay. Un épisode sur le replay, ça te prend toujours deux fois le temps normal pour le visionner. J'ai plus le temps moi. Faut que je récupère mon magnétoscope.

Ouais, je sais, ça existe plus les magnétoscopes, mais franchement, ça va pas nettement plus vite de dire magnétoscope que "lecteur enregistreur de DVD"?

Je te laisse, j'ai un demi Plus Belle La Vie et un trois quart de Clem qui m'attendent encore et j'ai pas toute la nuit.

En attendant mon retour, tu peux dire de ma part à W9 que c'est pas très fair play de pas avoir mis Glee dans leur replay. Et dire à M6 qu'ils ont intérêt à mettre Victoire Bonnot dans leur bidule, parce que sinon, je fais une crise.

2 avril 2012

J'ai testé pour toi... le leclerc drive en bus

Il y a quelques mois s'est ouvert près de chez moi ce truc aboslument génial qu'est le leclerc drive. Véritable révolution pour la working girl overbookée... Bon, d'accord, en ce moment, beaucoup moins. Mais il n'y a pas si longtemps, je te rappelles (ou je te le dis si des fois tu n'étais pas un lecteur de longue date), je cumulais deux boulots qui faisaient parfois que pendant une, deux ou trois semaines, j'avais en gros une soirée pour faire des courses et pas plus. Tu comprendras que dans ces moments là, quand tu peux échanger une heure de courses à tourner dans un grand magasin bondé (parce que bien sur ton jour "courses possible" tombe en plein samedi après-midi) contre un remplissage de caddie virtuel sur internet et un passage éclair au drive, pas de doute, on prend.

 

J'ai donc cédé à la facilité.

 

Oui, je suis faible.

 

Mais que veux-tu, moi, j'ai mieux à faire de mes samedis après-midi qu'aller prendre un bain de foule entre les pâtes et la mayonnaise. Déjà que je fuis les boîtes de nuit comme mon reflet dans le miroir un lendemain de nuit blanche, c'est pas pour aller jouer l'expérience dans un lieu où il vaut mieux, en plus, éviter de se trémousser si on ne veut pas passer pour une folle.

Et le pompon, depuis maintenant deux semaines, ma voiture est au garage. Donc, certes, j'ai tout mon temps pour aller faire mes courses mais y aller en bus, je n'avais pas fait ça depuis de longues années. Sans compter que je n'avais pas encore eu l'occasion de prendre le bus ici, tout court. Donc en quelques jours, il a fallut que je fasse redémarrer les muscles de mes pauvres jambes pour aller jusqu'à l'arrêt de bus, que j'étudie avec minutie les lignes de transports en commun, que je cale mon humble personne accompagnée du mythique "caddie de mamie" dans le véhicule...

Bref, une fois arrivée sur place, après un certain nombre de péripéties, plus ou moins rocambolesques, je me suis félicitée d'avoir, au préalable, passé ma commande et de n'avoir plus qu'à me diriger vers le drive. Passé la vanne pour le moins haute en couleurs du jeune homme qui s'est occupé de ma commande et a trouvé curieux que je sois là sans voiture, il ne me restait plus qu'à attrapper un nouveau bus pour rentrer chez moi.

14 février 2012

Paul, le retour

Bonjour les amis

Ca faisait longtemps. Je t'ai manqué? Parce que moi, tu m'a manqué.

Alors, je te dis tout de suite que depuis la dernière fois que j'ai donné signe de vie ici, il y a eu comme qui dirait quelques petits changements dans ma vie. Parce que le Père Noël est un petit farceur qui aime bien me faire pleins de cadeaux mais surtout, ceux que je n'avais pas demandés.

Donc, pour commencer l'année en beauté, j'ai déménagé. Pas bien loin, mais juste assez pour me débarasser enfin du propriétaire fraudeur harceleur. Bonne nouvelle, les délais d'attente pour obtenir un logement en HLM dans le coin sont très courts : ça ne faisait que deux ans que j'avais déposé mon dossier. Me voilà donc locataire d'un 30m² avec vue. Sur quelque chose qui n'est pas la maison de bourgeois de mon propriétaire, la vue.

J'aime autant te dire que ça, ça change la vie, malgré le déménagement en urgence le 31 décembre sous la pluie avec l'ascenseur poussif. Je-re-vis.

Deuxième grande nouvelle dans ma vie, mais elle n'est pas vraiment surprenante : je grossis désormais la foule grandissante de ceux qui pointent à Pôle Emploi.

L'occasion ou jamais pour moi de tenter de redonner à ma vie professionnelle la direction que je voudrais la voir prendre. De toute manière, les temps n'étant pas du tout au plein emploi, les chances pour moi de retrouver un travail lambda en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire sont d'environ... enfin c'est mince quoi. Donc, peu de chances pour peu de chances, autant chercher dans un domaine où je pourrai m'épanouir.

Bon, par contre, le prince charmant, hein, toujours pas de nouvelle. On dit "pas de nouvelle, bonne nouvelle", mais là, je commence à avoir des doutes. Il a dû louper la sortie de l'autoroute, je vois pas d'autre explication.

14 décembre 2011

L'impôt s'impose

Figures toi que suite à la réclamation que j'ai faite auprès des impôts pour ne payer la taxe d'habitation que pour la surface que je loue réélement, j'ai subit des menace de la part de mon propriétaire.

Le brave monsieur, sans doute inquiété par notre légendaire service fiscal, rapport au fait qu'il n'avait pas du tout été mis au courant que je louais un studio à cette adresse, adresse à laquelle il y a aussi une très grande maison que je n'occupe pas du tout, voulait m'entrainer dans sa fraude. Passons sur le fait qu'il semblerait que je n'aurais pas dû déclarer mon adresse aux impôts, visiblement, j'aurais sans doute dû mettre une des adresses du père Noël sur ma déclaration de revenus. C'est vrai quoi, il doit être accueillant le père Noël.

Bien entendu, il semblait bien décidé à continuer dans la même voie. Laisser entendre aux services d'imposition qu'ils avaient simplement fait une petite erreur, que je n'aurais jamais dû recevoir de taxe d'habitation à payer et que c'est lui qui aurait dû tout payer. Non, ne me dis rien, je le sais que c'est pas légal son histoire.

Ayant reçu de la part du Trésor Public une gentille lettre me faisant savoir que j'avais obtenu le dégrèvement de la totalité du montant de la taxe précédemment reçue, je me suis étonnée de n'avoir visiblement plus rien à payer. Et pour éviter des problèmes, je me suis empressée de passer un petit coup de téléphone pour savoir si cette absence soudaine avait une raison d'être durable ou si c'était simplement en attendant qu'on recalcule ma taxe sur la surface que je loue.

Et bien, il semblerait qu'une fois encore, j'ai à nouveau soulevé un lièvre. Parce qu'au bout du fil, une brave dame a eu l'air de sous entendre que le propriétaire me "met une chambre à disposition". Tu penses bien que je n'ai pas laissé l'affaire sans suite et que je n'ai pas manqué de préciser que la "chambre" est un studio et qu'il est "mis à disposition" pour un prix au mètre carré à faire pâlir un locataire de l'Elysée. Et que par conséquent, je vois mal comment je pourrais échapper à la taxe d'habitation si j'en crois les textes en vigueur.

Tu peux penser que les temps sont durs et que je devrais me contenter de ne pas avoir d'impôts à payer. Tu peux même le dire si tu veux. Mais en tous cas, moi je vais dire une chose : je suis peut-être masochiste sur les bords mais les impôts des gens comme moi augmentent sans cesse à cause de gens comme mon propriétaire. Donc oui, je préfère payer les impôts que je dois si ça peut lui faire prendre un redressement fiscal et l'obliger à payer ce qu'il doit.

Doit bien y avoir une majoration en plus, quand on a fraudé, non?

Ben oui, moi, je suis gentille, mais faut pas me saouler, parce que la vengeance est un plat qui se mange froid.

25 novembre 2011

Marronnier de Noël

A un mois de ce grand déballage médiatico-commercial à l'occasion de la naissance d'un type qui a vu le jour il y a plus de 2000 ans (et en fait, on ne sait même pas si c'était vraiment le 25 décembre, mais passons), il est temps d'adresser au bonhomme en rouge et blanc (crée il y a une cinquantaine d'années par une marque de soda bien connue) la liste des cadeaux qu'on voudrait bien trouver sous le sapin. Même si en ce qui me concerne, il n'y en aura pas, de sapin.

Oui, bon, il paraît que le vrai, il ne ressemble pas vraiment à ça... Ah non, pardon, il paraît surtout qu'il n'existe pas ailleurs que dans l'imaginaire populaire. Du coup, dans mon imaginaire populaire à moi, ben je préfère qu'il ressemble à ça.

Alors papa Noël, si des fois tu passes par là, voilà ce que je voudrais bien avoir comme cadeau cette année. Comme cadeaux. Mouais, de toute façon, tu fais ce que tu veux, tu vois bien si tu veux m'en amener un ou plusieurs de cadeaux, c'est toi le boss.

Déjà, vu l'expiration proche du cadeau que tu m'as amené il y a deux ans, ça m'arrangerais assez que tu m'en amène un similaire cette année. A la réflexion, ça arrangerait aussi mon banquier. Heu, par contre, ça serait vraiment top si cette année tu pouvais te limiter un poil géographiquement parlant. Parce que bon, pas deux fois de suite quoi. Tu m'as comprise.

Et puis s'il te reste un peu de place dans ta... Ben, t'as même pas de hotte? Comment tu fais du coup. Enfin bon, s'il te reste de la place, tu peux ramener le prince charmant avec toi. Tu sais, le grand blond musclé au sourire ultra bright... Ben pas lui en fait. On a dit le prince charmant, pas une gravure de mode. Bon, s'il est mignon, je prends aussi hein, mais avant tout je le voudrais généreux, attentif, intelligent, poli, un peu râleur, bordélique, optimiste, marrant. Un être humain quoi. Mon prince charmant à moi, parce que celui des contes populaires, moi il me fait flipper avec sa "perfection".

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