Hommes en danger

J'ai hésité un long moment sur le choix de mon homme ce vendredi. Ils seront plusieurs cette semaine.

Ces deux visages, on les connait bien. Tellement bien que moi j'avais fini par ne plus vraiment les voir à la fin des journaux télévisés. De temps en temps, je me surprenais simplement à penser que je ne m'étais pas rendu compte qu'ils étaient otages depuis si longtemps. Aujourd'hui, ils ont été libérés. Je ne serai sans doute pas la seule à saluer cet évènement, mais peu importe.

J'ai perdu le compte du nombre de jours de détention pour eux et leurs deux accompagnateurs. Je veux dire le nombre de jours exact. Un an et demi. Ils ont tenu un an et demi. Un an et demi sans jamais savoir quand ils seraient libérés ni même s'ils seraient libérés un jour. Ne pas savoir si leurs ravisseurs prévoyaient de les tuer ou juste de les laisser finir leurs jours entre quatre murs, sans lumière, avec tout juste de quoi boire et manger. Ils ont tenu bon.

Là, je voudrais reprendre l'idée de Hervé Ghesquière, entendu ce soir aux informations. Pas ses mots exacts parce que je n'avais pas de quoi noter sous la main et que je n'ai pas eu la présence d'esprit de faire marcher le magnétoscope.

Maintenant, on pense à tous les autres otages encore captifs à travers le monde. Les otages Français bien sûr mais aussi ceux de toutes les autres nationalités. Et on pense aussi aux familles des otages qui ont été tués par leurs ravisseurs. Je rajouterais qu'on pense aussi aux familles de tous les otages qui vivent dans l'angoisse d'une mauvaise nouvelle. Sans culpabiliser de ne pas être à leur place.

Comments

[Babeth]

@ Sekhmet : Marrant, je sais pas si c'est le mot. Mais c'est une bonne nouvelle.

@ Virginie B : De rien.

[virginie B]

merci pour ta participation !

[Sekhmet]

C'est marrant ... j'ai relevé un peu le même truc que toi dans mes brèves !