Le monde a perdu une artiste
Non, cher lecteur, tu ne lis pas mal, j'ai bien écrit UNE artiste.
Je sais, tu es déçu que je n'ai pas sauté sur la disparition de Mickaël Jackson pour pondre un article. Mais en même temps, tout le monde l'a déjà fait. Et tu le sais maintenant, je suis pas tout le monde.
Donc, comme je le disais, le monde a perdu une artiste. Bon, peut-être que le nom de Pina Bausch ne vous évoque rien. Mais dans le monde du théâtre et de la danse, c'était une chorégraphe reconnue, qui savait justement mêler ces deux arts, sans tomber dans la comédie musicale. Un genre de danse nouveau, expressif et théâtral.
Son nom a accompagné mes années de fac. En particulier mes cours de danse avec une prof que j'ai adoré (et pourtant, je suis un manche à balai, donc la danse, ça devrait pas être le truc que je préfère dans la vie). Pour tous ceux qui ont étudié le théâtre comme moi et la danse, Pina Bausch est importante parce qu'elle a inventé le tanztheatre
Alors voilà, la mort du king of pop, je ne dirais pas que ça m'a fait plaisir, mais je n'ai pas fondu en larmes. Mais entendre que Pina Bausch s'en est allée, ça m'a fait quelque chose. J'ai pas fondu en larmes, mais j'ai quand même eu une sorte de pincement au coeur. Une grande dame nous a quité. Emportée par un cancer. Tout doucement, sans faire de bruit.
Et hasard de calendrier, c'est le jour de la première du ballet "Blanche Neige" chorégraphié par Angelin Preljocaj au château de Versailles que la grande Pina s'en est allée. Y a pas à dire, jusqu'au bout elle aura eu le sens de l'à propos.
Et pour te prouver que même si son nom ne te dis rien, tu as sans doute déjà vu une de ses chorégraphie quelque part, je te proposes de voir (ou revoir) un extrait du film Parles avec elle de Pedro Almodovar.
Et un reportage de cette année... On ne saura donc pas ce qu'aurait donné la collaboration de Pina Bausch et Vim Wanders