Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les delires de Babeth
12 septembre 2009

Un 11 septembre comme un autre

Alors là, si t'as cru que j'allais te parler terrorisme, avions dans des immeubles, déclaration de guerre et tout le toutim, ben je t'arrêtes tout de suite, c'est pas du tout mon intention. Non, franchement, l'actualité, moi je veux bien mais faut pas exagérer. Et puis d'abord, c'est mon blog, alors je fais ce que je veux.

Parce que faut quand même pas pousser, depuis le 11 septembre 2001, y en a de l'eau qui est passée sous tout un tas de ponts un peu partout dans le monde.

Ca n'est donc qu'une journée très ordinaire qui s'est déroulée, huit ans plus tard dans mon p'tit chez moi. Et comme je t'aimes bien, je vais tout te raconter. Ouais ben non, tu vas pas te défiler hein! Je sens bien que la perspective de me lire raconter ma journée t'enchante pas du tout, mais t'es venu, alors maintenant, tu pourrais faire un petit effort quand même non? Faire semblant, je sais pas moi. Le chat, il écoute pas et y a personne d'autre pour écouter ce que j'ai à raconter le soir quand je rentre. Non Martine (ma télé, pour ceux qui arrivent chez moi), elle a pas une oreille très attentive non plus. Alors voilà, t'es là, c'est sur toi que ça tombe et puis c'est tout. T'es prêt, je me lance.

5h du matin : Paris s'éveille Je me retourne dans mon lit. Impossible de fermer l'oeil. Je tourne, je vire, en essayant de ne pas trop penser à la journée qui se prépare. Heureusement que je n'ai pas besoin de me lever le lendemain matin tôt, sinon, bonjour les dégâts au réveil. Je finis quand même par réussir à sombrer.

11h du matin : J'ouvre un oeil avec la sensation de ne pas avoir assez dormi. Je sens les cernes sous mes yeux, ça va être sympa à camoufler ça tient! Je sors de mon lit. Objectif de la journée : rattrapper les deux épisodes de Desperate Housewives que j'ai râtés cette semaine et me préparer à aller à une réunion pour peut-être m'inscrire à un atelier de théâtre plus près de chez moi (ce qui explique ma mauvaise nuit, je suis une flippée des nouvelles rencontres moi).

15h : Bon ben voilà, épisodes rattrappés. Maintenant, comment je m'habille? Comment je me coiffe? Comment je me maquille? Oui bon, ben première étape : la vaisselle. Je sais, ça n'a rien à voir, mais petit 1, j'ai le temps quand même et petit 2, faut bien le faire à un moment donné, ça sera fait.

17h30 : C'est bien d'avoir prévu de mettre ce pantalon là, de l'avoir lavé tout ça... Mais ça aurait été encore mieux d'avoir recousu le bouton aussi! On ne désespère pas, il est encore temps, vite, ma trousse à couture rudimentaire, une aiguille, du fil... Enfin, on recoud quoi. C'est que je suis une femme moderne, mais j'ai gardé quelques gènes antiques, je sais coudre. Et tricoter aussi, mais c'est une autre histoire.

18h30 (y a une élipse là hein, il m'a pas fallut une heure pour recoudre un bouton non plus, mais j'ai fait aussi d'autres choses, genre m'épiler les jambes, par exemple) : Direction la douche. Savonnage, rinçage, et j'en passe. Je m'habille

18h50 : Départ de la maison.

19h05 : Arrivée sur place. Une place de parking trouvée immédiatement. Du coup, j'ai le temps de me maquiller un peu. Un peu de poudre histoire d'unifier un chouilla, fard à paupières étalé à la hâte. Un trait de crayon au dessus de l'oeil. Flûte, j'aurais peut-être dû m'abstenir, je maîtrise pas encore très bien le trait au dessus de l'oeil et j'ai rien pour corriger, au mieux, je peux l'épaissir un peu. OK, comme ça, ça ira, c'est pas symétrique mais tant pis. Un peu de mascara, une touche de rouge à lèvres rose assez discret. Et direction le théâtre.

19h30 et plus, si affinité : C'est bien ma veine, moi qui adore les gamins (si, si, juré, je les adores... quand ils dorment) me voilà dans une petite salle où tout ce que la ville compte de progéniture bruyante s'est entassée. La dame qui prend la parole nous parle des ateliers, c'est assez flou, elle parlerait uniquement à des habitués, ce serait pareil. Elle fait des ponts entre l'année précédente et cette année. Il faut presque lui tirer les vers du nez pour savoir à quoi correspond chaque horaire d'atelier. Mais au final, ce flou, ça m'a séduite. Ce truc, qui semble avoir été préparé autour d'un bon verre où on a décidé qui prendrait la parole et de quoi on parlerait, avant de refaire le monde, sur un tout autre sujet. Et puis cette autre phrase m'a fait sourire et a fini de me charmer : "si ça ne vous plait pas, on peut comprendre, vous pouvez arrêter, mais faites le avant le mois de janvier, parce qu'après on prépare une pièce et ça ne serait pas sympa vis à vis des autres membres du groupe qui se seront impliqué dans la préparation. Le théâtre, ça n'est pas quelque chose d'individuel, c'est une affaire de groupe."

Et voilà, j'ai signé un chèque d'adhésion à l'association et encore trois autres chèques correspondant aux trois trimestre d'atelier à payer. C'est payant, mais en trois fois et chaque chèque pourrait payer à peine plus d'un plein d'essence... soit beaucoup moins au total que les litres d'essence que j'ai dépensé cette année pour retourner une fois par mois dans ma chère Auvergne.

Autrement dit, économies faites! Du coup, je vais me les acheter ces chaussures dont je crève d'envie depuis que je les aies vues. L'argent, c'est fait pour être dépensé non?

Publicité
Publicité
Commentaires
B
@ Evilysangel : Pour revenir à mon précédent article, je ne sais pas si mon banquier sera d'accord avec nous, mais oui, c'est une bonne chose de faite. J'ai hésité à m'inscrire à deux ateliers, mais il fallait faire deux série de trois chèques et là, vraiment, c'était pas possible. Mais je vous raconterai, un peu, quand on aura commencé.
E
Ben voilà une bonne chose de faite!...Tu vas pouvoir assouvir ta passion à deux pas de chez toi maintenant!...J'espère que tu nous raconteras bien tout ça hein!...<br /> Bon week-end à toi Miss...Bisous
Les delires de Babeth
Publicité
Les delires de Babeth
Newsletter
Derniers commentaires
Publicité