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Les delires de Babeth
16 mai 2011

Un nouveau départ

Bonjour mesdames, bonjour mesdemoiselles, bonjour monsieur,

Bienvenus dans ce billet mensuel... Ah, on me dit dans l'oreillette que mensuel, c'est tous les mois et que pour le coup, je ne peux pas prétendre à cette régularité. Bien. J'en tire donc les conséquences et je me retire définitivement.... Oh là, non mais ça va pas bien non, je me retires de rien du tout pour l'instant. Bon, d'accord, l'inspiration me manque un peu en ce moment, il ne se passe pas grand chose de neuf dans ma vie, mais un de ces jours, promis, je reviendrai en force.

Allez, pour me faire pardonner, je vous offre le beau gosse du jour. On n'est pas vendredi, mais bon, pour les beaux yeux de Virginie, je veux bien recommencer un de ces vendredi.


Je dirais même mieux, le blondinet du jour

Heu, c'est bon, j'suis pardonnée?

OK, je vois, les filles, c'est dans la poche, mais ces messieurs font la tête? Bien! Après, on ne pourra pas dire que je me mouille pas pour appâter le lecteur.


J'ai plus d'entraînement pour les hommes, je sais pas ce qu'elle vaut pour l'oeil averti

Bon, là maintenant, c'est bon, j'ai le pardon de tous mes lecteurs... Quoi que, pour J, je suis pas sure, ça fait bien longtemps qu'il a déserté, il doit être momentanément décédé.

Bon, alors passons aux titres principaux de cette édition... Ah, vu l'heure, nous réduirons finalement cette édition à une seule information.

Comme vous le savez déjà si vous suivez ce "périodique", je suis en sursis. J'ai signé en venant ici un contrat à durée déterminée qui prendra fin au début de l'année 2012 et mine de rien, c'est pas si loin de nous cette affaire là. Les pronostics vont bon train, chacun y va de sa supposition, pour les uns j'ai toute chance de me voir offrir un CDI au même poste, d'autres me voient à un poste légèrement différent (plus par la dénomination portée sur le contrat que par mes fonctions), les plus optimistes me voyant reprendre une formation et accéder à un poste un peu plus élevé dans la même entreprise.

Et bien mes amis, revirement de situation. Personne n'a même pris le temps d'imaginer que je puisse refuser un CDI au même endroit. Et pourtant, j'ai fait le tour. En à peine plus d'un an, oui, j'avoue, je suis rapide à faire le tour d'un travail. Je ne vois plus les nouvelles responsabilités qu'on me donne comme un amusement mais comme un lourd fardeau qu'il me faudra porter alors que celles que j'ai déjà me prennent déjà bien mon temps, je ne supporte plus que mon travail soit considéré comme une basse besogne, qu'on me mette sur le dos des erreurs que d'autre ont commis (je mets pas de S à d'autre, c'est un peu fait exprès tu vois), qu'on me mentes effrontément pour ne pas faire son travail et que je fasses mal le mien. Je ne sais pas si je suis vue comme une menace pour celle que je remplace et donc comme une cible à abattre ou si les raisons sont ailleurs, mais je me sens moins bien considérée que la femme de ménage par certaine et je trouve que mon travail ne vaut pas moins que le sien. Pas plus, qu'on se comprenne bien, la femme de ménage, elle me manquera énormément à la fin de mon contrat (enfin, pas tant que ça, elle a un téléphone et moi aussi, c'est juste qu'on se verra plus tous les jours, ça sera pas pareil) et je déteste qu'on rabaisse ce genre de travail. Il faut bien que quelqu'un le fasse, et celui ou celle qui le fait ne vaut pas moins que ceux qui occupent des postes plus élevés.

Vous l'aurez compris, lecteurs, lectrices, je ne compte pas accepter de prolonger ma présence dans l'entreprise qui m'emploi actuellement, parce que d'accord, ce n'est qu'un travail, mais quand même, y aller à reculons tous les matins, se croire en fin de semaine quand on est que lundi tellement les journées paraissent vite longues... c'est pas une vie ça, non?

Du coup, si des fois tu entends parler d'un travail quelque part, je suis disponible à partir de mars 2012, n'hésites surtout pas à penser à moi. Dans la colone à droite, oui, c'est ça, dans le rose là, il y a un lien pour contacter l'auteur, c'est moi ça, l'auteur et quand tu cliques sur le lien, ben tu peux me contacter en m'envoyant un mail. Si tu n'as pas trouvé, essaye de chercher sur l'autre droite, on sait jamais.

Allez, je vous laisses les amis, je vais refaire mon CV.

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Commentaires
B
@ Evilysangel : Oh oui, des hommes, juste un même qui serait un peu plus que de passage, ça ferait du bien. <br /> La diplomatie, j'ai essayé, mais visiblement au bout d'un moment, quand la moutarde me monte au nez, j'ai du mal à me contenir. Et quand la diplomatie ne marche que dans un sens, ça devient compliqué. On verra bien d'ici 2012.<br /> <br /> @ Ginie Paillasson : Non, quand même Cary, c'est exagéré. Disons, simple incompatibilité d'humeur, mais assez importante pour que je ne veuilles pas continuer comme ça.
G
Hoooo c'est Cary !<br /> <br /> (contente de te relire, t'as raison de ne pas te résoudre à accepter ce qui ne te convient pas)
E
Ah les grandes joies de la concurrence professionnelle au sein d'une grande entreprise!... Dans les petites aussi remarques bien, hein... La seule fois où je me suis sentie à l'aise dans mon travail c'est quand je ne bossais qu'avec des hommes!... Bien sûr, certains tentaient bien un peu de faire ressortir leur côté mâle ou d'être terriblement odieux avec moi, mais une ou deux répliques bien senties et ils ne sont pas revenus s'y frotter à la gamine! (oui, la gamine, parce qu'à l'époque je n'avais que 18ans...).<br /> Bref, tout ça pour dire que les filles entre elles sont parfois pires que terribles, qu'elles sortent les griffes dès qu'elles sentent leurs statuts en danger... Mais parfois, faut juste regarder, réfléchir et agir en brossant dans le sens du poil... Attention, hein! Je ne dis pas de jouer les hypocrites... Juste d'être diplomate aux bons moments... ;-)<br /> Allez va... Courage Miss Babeth!... D'ici début 2012, des tas de choses peuvent changer aussi tu sais ;-)... Gros bisous...
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