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Les delires de Babeth
5 mai 2009

Un peu comme la comète

J'ai retrouvé il y a peu une vieille cassette vidéo d'un film qui aurait pu (dû) faire parti des 4 films que je connais par coeur du dernier tag que j'ai fait. Parce que quand j'avais 10-12 ans, je me suis employée méthodiquement à user la bande sur les têtes de lecture du magnétoscope familial.

                   

J'avoue, à cette époque là, j'étais dans ma grande période Sophie Marceau, j'étais fan, ceci explique celà. Je note au passage d'ailleurs que mes goûts en matière de cinéma étaient un petit peu moins mauvais que ceux que j'avais en musique puisque j'étais fan de Sophie Marceau et Francis Huster, pendant que sur ma chaine hi-fi, j'étais tombée pour les 2be3, Alliage et autres boys band du genre ("le feu ça bruule, et l'eau ça mouiille, tous les oiseaux, volent dans le ciel", oui oui, celui là aussi).

Donc bref, ce film au départ, c'était pour Sophie que je l'avais vu la première fois. Et en le regardant à nouveau il y a quelques semaines, j'ai constaté que je l'aimais toujours autant. Un peu moins pour Sophie Marceau, un peu plus pour Charlotte Kadi à la rage tout en retenue et à la classe naturelle. Pour le jeu de Philippe Noiret qu'on ne présente plus. Et puis beaucoup pour Jean-Paul Roussillon qui y campe un Planchet à mourir de rire.

Alors désolée, pas de vidéo de LA scène que j'adore dans ce film parce que là, je la trouve pas sur Internet (z'avez qu'à dénicher la cassette et retrouver la scène en question), mais au cas où, si vous possédez la vidéo chez vous, je vous la décris. D'Artagnan, devant de l'argent à son fidel ami Planchet va trouver ce dernier et lui demande de poser sur la table le double de la somme qu'il lui doit déjà. Un peu surpris, le brave ami tente mollement de protester mais fini par se mettre à la recherche de sa cachette secrète (un code compliqué pour trouver derrière quel pot de sa boutique il a caché ses sacs d'or) pendant que D'Artagnan en profite pour lui voler de la nourriture dans son dos. Planchet pose finallement l'argent demandé sur la table. Ce sur quoi, son "ami" lui redonne la moitié, prétendant payer sa dette et invente une histoire farfelue pour, en réaliter, doubler la dette déjà contractée plus tôt. Le brave Planchet sent bien, confusément, qu'il vient de se faire avoir, mais ne parviens pas à mettre le doigt sur la façon dont ça s'est produit. Et bien oui, 15 ans plus tard, cette scène me fait toujours hurler de rire.

T'as pas compris pourquoi la comète? Bon, bon, ça va, j'explique. Plus loin dans le film, Heloise (la fameuse fille de D'artagnan) est en voyage avec Quentin (rencontré quand elle quittait son couvent pour retrouver son père à Paris) et les anciens Mousquetaires. Une nuit, elle vient à côté du lit de Quentin qui dort à point fermé et baisse le haut de sa chemise de nuit (oui, ben c'était l'époque où un film avec Sophie Marceau où on voyait pas les seins de Sophie Marceau, ça existait pas à part la boum) puis se rhabille, un peu énervé que le simple fait de se déssaper devant son homme ne l'ai pas réveillé (on sait jamais, sur un malentendu, ça peut marcher). Le lendemain, elle explique, pleine de mystère à Quentin qu'il a raté quelque chose, qui ne se reproduira peut-être jamais, un peu comme la comète.

Et moi aussi ce week-end, j'ai vécu quelque chose de rare, un peu comme la comète (au départ, c'est même principalement de ça que ça devait parler) : moi et mes trois soeurs étions toutes réunies avec en prime les trois beaux-frères (y a toujours pas de quatrième, mauvais plan pour faire une double belote, mais ça va viendre) et tous les petits monstres enfants.

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