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Les delires de Babeth
12 avril 2009

Nostalgie Again

Je me suis mise dans une mouise moi!

Alors voilà, j'ai une abonnée à ma newsletter et forcément, je me sens obligée d'en faire une de newsletter, et de donner les titres de la semaine à venir. Et maintenant, je suis dans une mouise! Je suis obligée de développer le titre maintenant. T'as déjà vu Claire Chazal donner les grands titre de son journal et pas les traiter après dans le journal? Tu l'imagine te dire qu'elle va te parler du tremblement de terre en Italie et après tu regardes tout le journal, elle te parle de tout mais pas de ça! Franchement, tu le vois le truc? Non, ben voilà!

Donc maintenant que j'ai mis ce titre dans ma newsletter dimanche dernier, me voilà obligée de le développer. Et je te raconte pas dans quelle panade ça me met cette histoire là!

Et si j'arrêtais la newsletter? ça serait une idée tient.

Parce que ce titre, il est sorti de mon esprit embrumé de dimanche après midi. Et te plains pas, ça pourrait être pire, il aurait pu sortir dimanche matin, sachant qu'après cette folle nuit je me suis réveillée en début d'après midi. A ce moment là, j'avais plein d'idée pour l'alimenter cet article... mais là, c'est reparti et ça fait bien trois jours que je retourne ça dans ma tête à essayer de trouver de quoi je vais bien pouvoir parler dans cet article de malheur!

Remarque, je pourrais m'arrêter là, parce que tout ça, ça fait bien la longueur d'un article!

Ah non? t'es pas d'accord? Pourquoi? Je veux dire, bon, d'accord, ça colle pas bien avec le titre mais bon...

D'accord, ça va, ça va, c'est bon, j'ai compris, je vais te trouver quelque chose. Je sais pas encore quoi, mais je vais bien trouver. Dans le pire des cas, je vais te ressortir ce que j'avais prévu au départ, même si je risque d'y griller ma couverture de super blogueuse secrète. Parce que là, pour le coup, si quelqu'un que je connais tombe par hasard ici et fais le rapprochement, ça pourrait jaser dans les chaumières. Et crois moi, quelqu'un me connaissant dans la vie civile pourrait sans difficulté deviner en deux temps trois mouvement qui se cache derrière le masque.

Alors je vais te raconter une histoire, lecteur de mon coeur. Une vieille vieille histoire qui a une quinzaine d'années, sans pour autant avoir vraiment existé. Une vieille histoire d'amour. Parce que c'est toujours à la fois beau et tragique les histoires d'amour. Surtout les miennes (je dirais même la mienne).

C'est l'histoire d'une petite fille qui déménage dans un petit village avec ses parents. Elle est inscrite à l'école publique et à plusieurs activités extra-scolaires aussi. Elle est inscrite à un cours de danse du village où elle rencontre un garçon qui a à peu près son âge et est inscrit à l'école privée (non non, oublie, je te fais pas un remake de Roméo et Juliette, non, mon histoire est pire). Elle a environ 11 ans, un soir pendant la pause du cours de danse une autre petite fille vient lui demander si elle est amoureuse du garçon. Elle répond que non, peut-être qu'elle ment, peut-être pas et surtout on ne sait pas à qui elle ment, c'est peut-être surtout à elle même. A la fin de l'année, le prof de danse s'en va et le cours n'est pas reconduit. Le garçon et la fille ne se revoient plus, ils ne sont pas inscrit dans le même collège non plus.

Ils grandissent, sans se revoir. La petite fille est devenue une adolescente de tout juste 16 ans, elle est au lycée dans une autre contrée mais revient dans ce petit village où elle a grandit parce qu'elle y fait du théâtre avec la troupe locale. Elle y retrouve sa meilleure amie, rencontrée deux ans plus tôt. Elles ont répété toute l'année avec les autres. Dernière ligne droite avant la première, dernière semaine de répétitions et intégration des figurants. Son chemin croise à nouveau celui du garçon. Au premier regard l'adolescente tombe sous le charme ou retombe sous le charme peut-être, c'est pas la question. Mais timide, elle n'ose pas se déclarer, elle ose à peine lui parler. Un après midi dans un parc ils se retrouvent tous les trois, le garçon, l'adolescente et sa meilleure amie, discutent...surtout la meilleure amie en fait, les deux autres se contentent de répondre brièvement à ses questions. L'adolescente sens son coeur battre très fort. Ils échangent leurs rêves d'avenir : elle se voit comédienne, lui pompier. Soir de dernière, il faut bien se séparer et elle part loin, très loin pour la rentrée. Elle osera envoyer une lettre, une seule, avant de partir, qui restera sans réponse.

Les années passent, l'adolescente devient une jeune femme, le garçon devient un homme. Ils se croisent de loin en loin, de temps en temps leurs chemins se croisent au village. Par d'autres elle a parfois quelques nouvelles. Elle passe son bac, va à l'université, tente tant bien que mal d'entrer dans la vie professionnelle. Il passe son BEP, son bac professionnel peut-être et surtout devient pompier professionnel comme il l'avait dit dans le parc quelques années plus tôt.

Pendant tout ce temps, la jeune femme essaie d'oublier cet homme qu'elle aime, y parvient, dumoins c'est ce qu'elle croit. Plusieurs fois elle l'oublie, oublie qu'elle l'aime en tout cas, mais à chaque fois le croiser même quelques minutes suffit à raviver ses sentiments. Mais elle n'ose toujours pas se déclarer, ose tout juste lui parler, de choses sans importance. Et puis de toute façon, comment ça pourrait marcher? Ils habitent dans des villes éloignées l'une de l'autre.

Quoi? Elle te plait pas mon histoire? Tu la trouves pas drôle c'est ça. Ben c'est ta faute aussi, t'as pas voulu que j'arrêtes plus tôt. Mais alors maintenant, si tu crois que je vais te dire si c'est une histoire vraie ou pas, alors là tu te mets le doigt dans l'oeil jusqu'au coude. Allez, demain, promis, on reprend le cours normal des choses et j'essaie de faire plus drôle.

Je l'avais dit ou je l'avais pas dit? Je me suis mise toute seule dans la mouise!

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Commentaires
B
@ Evilysangel : ben c'est comme ça, des fois la fin de l'histoire, c'est qu'il y a pas de fin. Moi aussi j'aurais préféré que ça se finisse bien entre le beau gosse et la crétine dans Love Actually mais ils ont préféré que ça marche pas parce que dans la vie aussi les histoires d'amour finissent mal en général. J'ai pas d'autre fin que ça tout de suite. Et j'en suis la première désolée.
E
Oh ben non!!!...<br /> Tu peux pas nous la couper comme ça en plein milieu ton histoire!!!... J'l'ai voyait bien moi ce garçon et cette fille se ballader dans le parc en compagnie de la copine bavarde!!!...<br /> J'attendais la suite, la fin, la chute quoi!...<br /> Faut pas me faire des choses comme ça!...<br /> Après, j'passe des heures à me demander ce qu'il a bien pu leur arriver!...Snif Snif...<br /> Pffff
B
@ Martine : il y aura peut-être une suite un jour... ou pas. Pour l'instant, l'histoire s'arrête là.
M
Elle se termine comment ton histoire ? La jeune femme ose enfin avouer ses sentiments au jeune homme ? Dis, il y a bien une suite à cette histoire ??!
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