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Les delires de Babeth
26 février 2009

On n'a pas tous les jours 20 billets

Surtout des billets de 100!

Bon d'accord, j'avoue c'est pas vraiment de ça que je comptais parler. Des billets de 100, j'en ai jamais eu en ma possession alors 20, tu penses bien. Non, en fait là, ce que je fête toute seule parce que bouhou personne m'aime, c'est mon vingtième article sur ce blog.

Alors je ferais bien un article complet là dessus, mais bon, ça m'inspire pas plus que ça. Un spécial 20 où je reviendrais sur mes 20 ans mes 20 mois, mes 20 heures, mes 20 minutes, mes 20 secondes j'ai eu l'idée, mais disons le, mes 20 ans n'ont rien de passionant. Alors que mes 18 ans eux, ils en jettent!

En route donc pour mes 18 ans! Petite séquence "je me la pète Josette" que tu verras cet été que c'était rien du tout j'ai grandit dans les iles. D'a Kodak c'est pas vraiment vrai, si tu suis un peu ce blog (c'est pas trop dur, il y a que 19 articles à rattrapper si tu viens d'arriver), tu auras peut être compris que j'ai grandit en Auvergne, royaume de la neige qui empêche rarement les enfants d'aller à l'école même s'ils prennent le ramassage scolaire. Rien à voir avec les îles donc. Ben ouais t'as raison, mais on a dit qu'on revenait sur mes 18 ans, pas sur mes 18 premières années (nan, tu te rends pas compte de la galère si on part là dessus, j'ai mailé un roman à mon ancienne prof de théâtre pour lui raconter ce que j'ai fait depuis les 7 ans où on s'est pas vue!) et donc, quand j'ai eu 18 ans, et accessoirement mon bac, je vivais dans les îles. Dans une seule bien sur, j'avais pas dévelopé le don d'ubicuité, mais restons sur le mystère du lieu exact (on sait jamais si quelqu'un que je connais tombait sur mon blog, faudrait pas qu'il réussisse à m'identifier!).

Donc voilà, je vivais dans une île, et c'était pas l'île de Ré, c'était plus exotique si tu vois ce que je veux dire. Ben ouais, t'as déjà vu quelqu'un te sortir la séquence "je me la pète Josette" pour dire qu'il a habité l'île de Ré? Voilà, t'as tout compris. J'allais au lycée à pieds en sautant d'ombre en ombre pour qu'on puisse encore savoir que j'avais pris une douche avant de partir quand j'arrivais en cours. Ma tenue fétiche à l'époque était une petite robe trapèze en vichy bleu confectionnée par ma grand-mère et mes chaussures préférées, des babies noires avec pas trop de talon qui ont passé l'arme à gauche là-bas, paix à leur âme.

La majorité de mes copains de classe étaient noirs et n'avaient jamais vu la neige, ce qui n'a pas empêché notre prof de physique d'expliquer une théorie en prenant comme exemple ce qu'il se passe quand on marche sur du verglas (et il a à peine relevé quand l'un d'entre nous lui a fait remarquer qu'on était pas nombreux à connaitre le verglas).

En version petite robe, je devais être carrément plus sexy qu'en version bibendum a mis 40 pulls parce qu'on se les gèle, parce que je n'ai jamais eu autant de succès avec les mecs qu'à l'époque. Tu me diras, ça vient peut-être aussi du fait que c'est les seules années de ma vie où le rapport nombre de garçons/nombre de fille était largement en faveur du sexe dit fort. Quand il y a 3 filles pour une bonne quinzaine de mâles en rut (on parle de la terminale là, bac d'accord, mais pas que quand même) forcément, ça donne plus d'ouverture pour chacune. A l'époque donc, l'un de mes copain de classe me poursuivait de ses assiduités au point de m'appeler en plein cours de math juste pour me demander "ça va?" et a réussi à me trainer à un match de basket en m'ayant à l'usure. Mais je n'ai jamais cédé à ses avances parce que j'avais déjà un petit ami en métropole pour tout vous dire, il ne me plaisait pas tout simplement.

Je trainais tout le temps avec l'un de mes copains de classe de l'année d'avant, à tel point que tout le monde était sur qu'on sortait ensemble ou qu'au minimum on en avait envie. On est allés faire les magasins ensemble pour chercher des cadeaux de Noël pour mes neveux et nièces et la vendeuse a cru qu'on cherchait des cadeaux pour nos enfants (j'avais pas 18 ans au moment de Noël).

J'ai été invitée à la fête d'anniversaire d'un de mes copains de classe venu comme moi de métropole où j'ai été invitée à danser un slow... j'arrêtes là, je viens de réaliser que j'ai déjà raconté cette anecdote dans mon dernier article sur facebook.

Je n'ai pas eu la joie de glisser un bulletin Le Pen dans l'urne puisque j'ai eu 18 ans entre les deux tours des présidentielles et que je n'ai pas eu de dérogation pour prendre part à cette élection, ce qui n'empêche pas que j'ai pris part aux manifestations qui ont eu lieu à l'époque. Parce que je ne le pensais pas bien sur quand j'ai associé le mot joie à l'acte de mettre un bulletin Le Pen dans une urne, c'était plutôt une sorte d'ironie, j'aurais bien entendu voté pour notre ami Jacques.

J'ai fêté mon bac (eu grâce, entre autre à un 12 en maths malgré mon admirateur déconcentrant) en boîte de nuit avec mes copains de classe dans une soirée spéciale bac la veille du jour où je prenais l'avion pour rentrer en métropole (et attaquer mon premier boulot comme monitrice de centre de loisirs le lendemain de mon arrivée, boulot qui fut un fiasco d'ailleurs).

Et j'ai négligé les adieux parce que quand je pars en général je le fais sans me retourner. Les adieux c'est encore un truc à chialer comme une gamine et puis partir, je suis rodée, j'ai fait trois écoles maternelles différentes, deux écoles primaires, trois collèges et deux lycées. Si j'avais dû pleurer à chaque fois que je suis partie, je n'aurais plus de larmes. Alors j'ai à peine dit au revoir, j'ai pas pris d'adresse.

J'ai souvent repensé à eux tous depuis. En ne retrouvant dans ma mémoire trouée que très peu de noms. Cinq, six... pour deux années passées là-bas, ça fait vraiment peu, surtout que les noms dont je me souviens ne sont pas forcément ceux des gens que j'ai le plus apprécié. Alors depuis, comme vous le savez si vous lisez régulièrement mon blog (au moins aussi régulièrement que je le mets à jour), j'ai retrouvé la trace de certains... mais pas celle de celui avec qui je passais des heures à discuter de tout et de rien...

Voilà, voilà, refermons là le chapitre nostalgie et je vous retrouve un de ces jours pour le vingt et unième article.

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Commentaires
B
Merci les filles, je me souhaites aussi encore pas mal de billet. J'y prend goût à cette petite chose.
E
Tu verras que le 100ème arrive sans même qu'on l'ai vu venir!!!...<br /> Bon 20ème billet!...
M
joyeux vingtième billet ! et longue vie à ton blog !
S
je découvre ton blog, joyeux vingtième article et longue vie!
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